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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 17:51

Les Camerounais M. Wandji et R. Binam s’étripent depuis quelques jours autour de la gestion de la structure. Qui aurait pu imaginer le chanteur Manuel Wandji (Wambo) et Ruben Binam, chef d’orchestre du groupe Macase puissent se croiser dans les couloirs du centre culturel français (Ccf) de Yaoundé sans se serrer la main, passant comme des inconnus ? L’on n’est pas loin d’une telle scène car l’un a refusé d’honorer à un rendez-vous à cet endroit très fréquenté par l’autre. Et pourtant, il y a encore quelques temps, les deux artistes étaient apparentés à des siamois du fait de leur proximité. Ils couraient alors après un projet commun : Culture Mboa dont ils parlaient avec enthousiasme. Depuis quelques semaines, patatras! Les deux amis, partenaires à l’origine, se parlent désormais par médias interposés.
C’est ainsi que Ruben Binam a signé une mise au point en ces termes : «Vu, vu, vu, vu, -Je viens par la présente déclarer à quiconque prétend devoir continuer de s’attaquer par les voies de la délation, du mensonge et de la manipulation, à l’intégrité des initiatives, personnes, structures qu’il m’est aujourd’hui donné de représenter12bd875e910ruben.jpg.jpg, certes modestement mais fermement : Qu’il trouvera en face de lui, prêts à lui répondre».
Il précise : «Culture Mboa est une des nombreuses idées qu’a eues ma modeste personne entre 2002 et 2005 dans l’optique de la résolution du problème de la distribution objective des œuvres musicales sur le terrain camerounais. Je pense avoir contribué de façon significative et donné la preuve de mon engagement sans faille, à la valorisation du patrimoine culturel et musical de mon pays, pour ne pas être aujourd’hui en 2011, réduit à «dérober» les idées, les projets et les biens d’autrui pour pouvoir m’exprimer et pour exister… En Afrique, c’est bien connu : ce n’est pas celui qui parle le plus vite et le plus fort qui a raison!!!». La mesure de la chanson est ainsi donnée par le chef d’orchestre du groupe Macase, qui vient ainsi, explique-t-il, répondre à «une campagne de dénigrement orchestrée par Manuel Wandji, qui se présente comme victime, me présentant comme escroc».
Vie privée
En effet, Manuel Wandji reconnaît s’être défoulé sur le plateau d’Equinoxe Tv à Douala où il a dit des choses qui auraient choqué. «Mon constat est très mitigé», déclare Wambo lorsqu’il parle de la gestion de Culture Mboa. Précisant au passage que, «là où il y a un gros problème, c’est que les artistes ne touchent pas l’argent de la vente des Cd. Ruben a abandonné le projet. Il dit partout, et surtout au ministère de la Culture que c’est lui qui a créé le collectif, fait le black-out total dans nos échanges. Malheureusement, je ne savais pas que j’allais me faire doubler par mon collaborateur», se lamente Manuel Wandji, qui dit avoir sacrifié sa vie privée pour ce projet, qui, selon lui, est un groupe d’initiative commune (Gic). Ruben devait diriger l’association dans le but de communiquer sur les activités du Gic.
«Faux !», rétorque Ruben Binam qui revendique la paternité du projet lancé en 2005. «L’idée Culture Mboa est de moi, qui appelle d’abord Jacques Greg Belobo. Celui-ci claque rapidement la porte avec l’arrivée en troisième lieu de Manuel Wandji parce qu’ils ne s’entendaient pas», affirme Ruben Binam. «Je n’ai jamais contesté l’apport de Manuel dans le lancement de la structure. Pour la création du Gic, je suis mis devant le fait accompli. Or, Manuel Wandji adhère au projet pour s’occuper de l’aspect commercial et financier. Or, pour le faire, il faut résider au Cameroun»,ajoute-t-il.
Ruben Binam crée alors l’association Culture Mboa le 7 avril 2009. Huit jours après, il adresse au ministère de la Culture, qui parraine, la dissolution du Gic Culture Mboa Matricule Lt/GP/30/05/7569 du 30 décembre 2005. Ce qu’il obtient puisqu’il renouvelle son autorisation de création d’association auprès du préfet du Mfoundi à Yaoundé le 18 juin 2010. Ruben Binam, président de l’association Culture Mboa dit alors qu’il n’a pas de compte à rendre à Manuel Wandji et aux artistes dont il distribue les œuvres dans le cadre d’une assemblée générale comme le veut son «partenaire de départ» Wambo. Mais, «à chaque artiste individuellement».
Mais, précise-t-il, «les apports du «partenaire de départ» sont consignés dans la comptabilité de l’association».
Manuel Wandji a une certitude par ouies dire, puisqu’il n’a plus de contact avec Ruben Binam, que ce dernier a perçu de l’argent au ministère de la Culture. Quelque 10 millions Fcfa. A cela Ruben répond : «Nous avons eu des appuis et des aides au ministère de la Culture. Mais, nous n’avons pas encore reçu de subvention». Manuel Wandji souligne qu’au niveau de la gestion, «je ne peux pas dire que Ruben a volé. Mais, il est parti en solo avec le projet qui n’est pas le sien». Il le traite même de dictateur.
Pendant que Ruben Kwamé Binam Bikoï propose, en guise de solution la force du droit, Manuel Wandji emprunte le même chemin en parlant de justice. Mais surtout, «que Ruben accepte une assemblée générale, qu’il rende compte et que le ministère arrête de lui donner de l’argent». «Wambo le courant» (puisque c’est le surnom complet de Manuel Wandji, en se référant à l’Histoire du Cameroun), visiblement n’était pas au courant de l’évolution de Culture Mboa.

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